lunes, agosto 26, 2013

Epilogo sobre el Comandante de Saint Marc

En 1995 ganaba el Prix Femina de literatura (el segundo detrás del Goncourt), con sus memorias "Los campos de brasas".

En 1999, en "Los centinelas de la noche" escribía:

" Peu de bonheurs dans cette vie m'auront été donnés sans douleur : l'aventure de la Résistance a débouché sur l'humiliation de la déportation, l'éblouissement de l'Indochine a été recouvert par l'ombre de la défaite, l'espoir de la réconciliation algérienne s'est éteint avec le putsch et la prison, en liberté, j'avais rendez-vous avec la maladie... (...) Comme tous mes camarades, j'ai dû continuellement recoller ensemble des bribes d'Histoire qui me faisaient souffrir. "

Y en el 2002 declaraba a un periodista de "Libération"

Si je représente quelque chose pour les soldats d'aujourd'hui, c'est parce que je suis un peu leur mémoire inconsciente. Sans forcément le vouloir, j'ai cristallisé sur moi des problèmes qui sont d'abord des réalités tragiques pour l'armée. A propos du putsch de 1961, on a dit de nous : c'est une bande de fachos qui voulaient renverser la République. Ce n'est pas cela.
Qu'avons-nous vécu ? Toute une série de tragédies. D'abord le désastre de 1940. J'ai eu le triste privilège de voir la grande France s'écrouler en trois semaines. J'en garde un sens aigu et presque maladif de la fragilité de nos pays. Puis les militaires ont été plongés dans cette espèce de guerre civile entre pétainistes et gaullistes. N'oublions pas que des soldats français en ont affronté d'autres les armes à la main, en Syrie (1941) par exemple. Il y a eu ensuite la tragédie indochinoise, qui a été également une guerre civile entre Vietnamiens. Nous avons été vaincus à Dien Bien Phu, abandonnant à leur sort les populations qui avaient choisi notre camp. Et, enfin, notre engagement en Algérie. Là, les militaires ont essayé de sortir par le haut de la situation coloniale pour faire naître un pays où le Talmud, l'Evangile et le Coran pourraient vivre en paix. C'est à cela que nous pensions alors.
Personnellement, j'ai connu la Résistance, la déportation, le combat passionné pour le Vietnam ­ où j'ai passé sept ans. Puis toute la guerre d'Algérie. J'ai cristallisé cela. Et tout s'est terminé de manière mélodramatique, avec le putsch puis la détention criminelle.

Coronel Von Rohaut

(PS) ¿Habrá algún alto oficial francés, o militar distinguido, que no haya sido más o menos buen escritor?

1 comentario:

interbar dijo...

La idea de un hermanamiento entre el cristianismo, el Islam y el judaísmo es una ensoñación bien intencionada pero es imposible si esas religiones se practican en la realidad; son tres religiones dogmáticas incompatibles. Sí sería posible un hermanamiento entre ex cristianos, ex islámicos y ex judíos.