miércoles, julio 03, 2013

Los espías americanos o los "James Bond" tecnológicos

Es lo que yo ya decía (extraído de B-2). Y en la imagen, un "Cryptofax", un encriptador telefónico europeo, de Philips, que en los años 2.000 y cuando el escándalo "Echelon", ya fallaba y los americanos lo violaban.

Coronel Von Rohaut

1° C’est normal ? Effectivement, le rôle d’un service d’espionnage est… d’espionner. Dans ce domaine, il faut surveiller ses « ennemis » certes. Mais aussi jeter un oeil sur ses « alliés ». Ne serait-ce que pour savoir s’ils sont toujours fiables. Rien a priori d’anormal. De là à aller piéger des représentations diplomatiques, sur son propre territoire, c’est une violation des conventions diplomatiques. Et cela appelle une réaction. C’est le principe même du voleur à la tire. Tant qu’il n’est pas pris, c’est permis. Une fois pris, c’est sanction. Au moins de manière symbolique, même si on sait qu’il recommencera. Il faudra donc définir la hauteur de cette sanction, à l’égard des Etats-Unis. A titre d’exemple…
2° C’est ancien ? Effectivement, le document révélé par le Spiegel date de 2010. Et on peut supposer que le problème est déjà connu et réglé. Le contraire serait étonnant et laisserait supposer de très graves failles dans le dispositif européen de sécurité. Dans le premier cas, il n’y a pas besoin d’avoir de « clarification », et donc d’attendre… Dans le second cas, c’est relativement grave. Car cela suppose que l’espionnage continue, depuis des années, et selon des méthodes très éprouvées, sans réaction de la part des institutions européennes. La commission d’enquête Echelon, menée au Parlement européen, au début des années 2000, révélait déjà ces tentatives d’entrisme. Tout était déjà écrit…
3° Des déficiences industrielles et juridiques ? Cette affaire révèle l’extrême dépendance de l’Europe au plan technique. Créé aux Etats-Unis, les principaux logiciels et services existants sur internet : recherche (Google), video (YouTube), réseaux sociaux (Facebook, Twitter…), vente (Amazon), produits dérivés (Apple) … — sans compter des logiciels moins connus mais tout aussi utilisés (cryptage, vente en ligne, blog…), sont américains et dépendent pour une grande part de la législation américaine. C’est un problème économique et juridique, qui doit être résolu. L’Union européenne doit créer et encourager une industrie européenne du « on line ». Elle doit aussi édicter ses propres règles, pour les consommateurs ou la protection des données.

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