En cuanto a la histórica base aérea 102 de Dijon, que lleva el nombre de "Georges Guynemer", verá cesada toda actividad aérea permanente.
Un colectivo de militares franceses, ciertamente un poco fanáticos, pero razonablemente molestos por los hechos, han dirigido un escrito denunciando una conspiración (?) para hacer desaparecer las fuerzas militares francesas y que reproduzco a continuación (junto con una presentación en contra, recordando una frase de Talleyrand, que dice que "todo lo que es exagerado es insignificante" y que yo, a veces, tendría que aplicarme).
Pero, como siempre, algo de razón tienen
Coronel Von Rohaut
Talleyrand, qui avait un bel esprit, disait que "tout ce qui est exagéré est insignifiant". C'est la phrase qui m'est venu à l'esprit en lisant "le Manifeste pour la sauvegarde de nos armées", signé le 30 septembre par "les sentinelles de l'agora" et largement diffusé par le général (2S) Jean-Claude Thomann. Les sentinelles de l'agora se definissent comme un "club de reflexion" regroupant "des officiers supérieurs et généraux des trois armées, de sensibilités diverses". De ces hommes ayant, selon eux, "de multiples expertises", on attendait une analyse à la fois nuancée et informée d'une situation qui n'est, personne n'en doute, pas facile. Mais, c'est un brulôt qui nous parvient. Jugez-en, avec ces quelques citations :
«Le démantèlement de l’institution militaire arrive à son terme. (...) En moins d’un demi-siècle, l’armée française (a été) réduite à l’état d’échantillon. La force militaire est passée, dans le silence et la dénégation, du statut d’institution régalienne majeure à celui d’une société de services que l’on rétribue à la tâche. (...) Le couronnement de cette efficace entreprise de démolition a été de placer la haute hiérarchie aux ordres d’une administration civile de défense qui prospère sans frein (...). Le soldat, « ravalé à la fonction d’homme de peine de la République », est prié de verser son sang dans le silence et l’indifférence en se soumettant aux règles strictes d’un devoir d’Etat pourtant largement déserté par ceux censés le faire mettre en œuvre et le faire respecter. Ce désastre consommé ne peut plus être confiné sous l’éteignoir d’un « devoir de réserve de la grande muette », caution hypocrite et confortable à la disposition de tous les habiles pour esquiver dans le confort de la chose publique leurs responsabilités envers la Nation. C’est en effet une grande faute que de sacrifier le bras armé de la France au gré des idéologies de rencontre et de quelques embarras financiers.»
Fichtre ! On aurait volontiers passé sous silence ce texte emporté s'il n'était largement repris dans la presse et sur internet. Ce blog, qui a fourni plus d'une fois les preuves de son attachement viscéral aux armes de la France, en parle donc. Avec consternation. Messieurs les officiers, chers amis, reprenez vous. Et méditez ce bon vieux Talleyrand, qui en avait vu d'autres.
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