sábado, febrero 03, 2018

Georges Brassens

Este cantautor francés, ateo convencido y anarquista militante (1921-1981), nació en Sète, en cuya playa, y en una de sus canciones, pidió ser enterrado; (finalmente reposa en la tumba familiar del cementerio de Sète, no lejos de donde él quería).

Gran poeta en todas las letras de sus canciones, recibió el Gran Premio de Poesía de la Academia Francesa en 1967. Pero también musicó a grandes poetas francese (igual que Lluis Llach, salvando todas las distancia, hizo en Catalunya con poetas nacionales) como François Villon, Victor Hugo, Paul Verlaine, Paul Fort, y Louis Aragon.

En un disco titulado "Brassens canta a los poetas franceses" que yo escuché hace muchos años, habían un par de canciones que me dejaron huella y siempre he recordado, una "Le Petit cheval" de Paul Fort ("La complainte du petit cheval blanc") que, aparte la anécdota del caballito,  quiere ser una metáfora sobre la vida y la muerte que muchas veces golpea a los hombres antes que hayan podido cumplir su ciclo vital y conseguir sus sueños y deseos, y cuya letra reza así:

Le p'tit ch'val dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage!
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant!


l n'y avait jamais d' beau temps
Dans ce pauvre paysage!
Il n'y avait jamais d' printemps
Ni derrière, ni derrière,
Il n'y avait jamais d' printemps

Ni derrière ni devant!

Mais toujours il était content
Menant les gars du village
A travers la pluie noire des champs
Tous derrière, tous derrière
A travers la pluie noire des champs
Tous derrière et lui devant!


Sa voiture allait poursuivant
Sa bell' petit' queue sauvage
C'est alors qu'il était content
Tous derrière, tous derrière
C'est alors qu'il était content
Tous derrière et lui devant!


Mais un jour dans le mauvais temps,
Un jour qu'il était sage
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière, tous derrière
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et lui devant!


Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc du courage!
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni devant!


Y la otra, "La Prière" es una poesía de Francis Jammes, que reza:

Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre
Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée
Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S'écrie : « Mon Dieu ! » par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée
Par le baiser perdu par l'amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Marie

Coronel Von Rohaut

(PS) "Je vous salue Marie" es la forma francesa de decir "Ave Maria" o "Deu vos salvi, Maria". Y puedes escuchar las canciones, clickando aquí, y aquí.

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