" La DAM a donné à la France son assurance-vie ", les 60 ans de la Direction des applications militaires du commissariat à l'énergie atomique
Pour ceux qui ne comprennent pas le lien indéfectible (et coûteux, 25 milliards d'euros pour renouveler les deux composantes entre 2019 et 2023) qui lie la France à la bombe nucléaire, on vous conseille de lire le discours de Florence Parly, la ministre des Armées, ce 21 novembre, à l'occasion des soixante ans de la DAM, la Direction des applications militaires, qui regroupe les garants de notre dissuasion au sein du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). " La DAM a donné à la France son assurance-vie. "
" Notre Nation avait besoin d'une arme qui la protège. D'une arme qui montre que jamais, on ne peut se jouer de la France. La France devait affirmer son indépendance, elle devait s'assurer que sa voix soit écoutée, entendue. En un mot, la France avait besoin de la dissuasion. "
" La Direction des applications militaires, c'est bien plus que les concepteurs de notre dissuasion. C'est un cœur stratégique (...) C'est l'acteur indispensable, sur le long terme, de notre souveraineté. "
" Comment prouver l'utilité d'une arme dont le paradoxe est de ne jamais être utilisée ? Comment justifier à l'heure où nos adversaires évoluent, de conserver un outil que certains dénoncent et trouvent daté. Ma réponse est simple : la naïveté ne doit pas être une menace supplémentaire. " Vous avez des questions ?
En attendant, le réacteur d'essais à terre (RES) de la marine nationale, installé à Cadarache, a divergé pour la première fois le 20 octobre 2018 (la réaction en chaîne de fission a débuté). Il permettra à terme d'améliorer les chaufferies nucléaires des bâtiments et de fournir du tritium à usage militaire aux forces de la dissuasion nucléaire française.
Coronel Von Rohaut
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