Gran poeta en todas las letras de sus canciones, recibió el Gran Premio de Poesía de la Academia Francesa en 1967. Pero también musicó a grandes poetas francese (igual que Lluis Llach, salvando todas las distancia, hizo en Catalunya con poetas nacionales) como François Villon, Victor Hugo, Paul Verlaine, Paul Fort, y Louis Aragon.
En un disco titulado "Brassens canta a los poetas franceses" que yo escuché hace muchos años, habían un par de canciones que me dejaron huella y siempre he recordado, una "Le Petit cheval" de Paul Fort ("La complainte du petit cheval blanc") que, aparte la anécdota del caballito, quiere ser una metáfora sobre la vida y la muerte que muchas veces golpea a los hombres antes que hayan podido cumplir su ciclo vital y conseguir sus sueños y deseos, y cuya letra reza así:
Le p'tit ch'val dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage!
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant!
l n'y avait jamais d' beau temps
Dans ce pauvre paysage!
Il n'y avait jamais d' printemps
Ni derrière, ni derrière,
Il n'y avait jamais d' printemps
Ni derrière ni devant!
Mais toujours il était content
Menant les gars du village
A travers la pluie noire des champs
Tous derrière, tous derrière
A travers la pluie noire des champs
Tous derrière et lui devant!
Sa voiture allait poursuivant
Sa bell' petit' queue sauvage
C'est alors qu'il était content
Tous derrière, tous derrière
C'est alors qu'il était content
Tous derrière et lui devant!
Mais un jour dans le mauvais temps,
Un jour qu'il était sage
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière, tous derrière
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et lui devant!
Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc du courage!
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni devant!
Y la otra, "La Prière" es una poesía de Francis Jammes, que reza:
-
- Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
- Tandis que des enfants s'amusent au parterre
- Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
- Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
- Par la soif et la faim et le délire ardent
- Je vous salue, Marie.
-
- Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre
- Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
- Et par l'humiliation de l'innocent châtié
- Par la vierge vendue qu'on a déshabillée
- Par le fils dont la mère a été insultée
- Je vous salue, Marie.
-
- Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
- S'écrie : « Mon Dieu ! » par le malheureux dont les bras
- Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
- Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
- Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne
- Je vous salue, Marie.
-
- Par les quatre horizons qui crucifient le monde
- Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
- Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains
- Par le malade que l'on opère et qui geint
- Et par le juste mis au rang des assassins
- Je vous salue, Marie.
-
- Par la mère apprenant que son fils est guéri
- Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
- Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée
- Par le baiser perdu par l'amour redonné
- Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
- Je vous salue, Marie
- Coronel Von Rohaut
- (PS) "Je vous salue Marie" es la forma francesa de decir "Ave Maria" o "Deu vos salvi, Maria". Y puedes escuchar las canciones, clickando aquí, y aquí.
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